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Le Porc et la Jouvencelle 4

4- Douceur et...

Sa voisine était agacée par le bruit de notre plaisir.


Je la distinguais dans l’entrebâillement de la porte. Je remarquais surtout ces longues jambes nues, légèrement musclées et parfaitement épilées. Je me rappelle m’être levée, complètement dénudée et m’être approchée de cette ombre sensuelle. Son visage était gracieux bien qu’il arborait une expression sévère, mais ses lèvres charnues étaient gonflées d’une promesse de doux baisers. Je lui dis quelques mots...je ne sais plus lesquels... et son regard s’adoucit. Sans aucune hésitation, je l’embrassai sur la bouche. Je n’ai senti aucune résistance de sa part…un peu de surprise au début peut-être…mais elle me rendit mon baiser comme si nous étions de vieilles amantes. Cet échange fût le plus doux de ma courte vie.


Peut-être était-ce encore les effets de l’alcool mais je me sentais vivre, ce soir-là, pour la première fois. Je laissais libre court à mes désirs sans crainte de me sentir jugée. Je remisais au placard les principes qui m'avaient enfermée pendant 3 ans et demie dans une relation où j'avais sacrifié mon plaisir pour l'homme que j'aimais. J'avais courbé l'échine face à son égoïsme tout puissant. Je ne me laisserai plus faire. Il n'y a pas d'amour sans plaisir partagé. C'était devenu une évidence pour moi.


Mon partenaire d'un soir avait un petit air ahuri. Il avait dû me prendre pour une novice sans folie, incapable d'initiative, juste bonne à subir son plaisir, un réceptacle à sa jouissance. Je vous l'avoue, le surprendre m'excitait grandement. Je lui demandai de s'asseoir et de profiter du spectacle. Il s’exécuta docilement et se masturba délicatement en nous fixant du regard.


C'était la première fois que je partageais mon intimité avec une autre femme mais je ne ressentais ni peur ou hésitation. Je la déshabillai en couvrant son corps de baisers et nous nous allongeâmes l'une contre l'autre. Elle parcourût mon corps de la pointe de ses doigts. Ses caresses créèrent de tendres frissons à la surface de ma peau. Je lui susurrai à l'oreille que je mourrais d'envie de lécher son bouton rose. Elle accueillit cette idée en m'embrassant avec une passion qu'aucun homme n'avait eu à mon égard.

Je descendis lentement vers son entrejambe et explorai avec ma langue sa chair rose entre ses lèvres. Je me sentis un peu maladroite au début...mais le raidissement de son corps et ses timides gémissements de plaisir m'encouragèrent. Je me concentrai sur son clitoris et pénétrai sa fente délicatement avec deux de mes doigts. Ses gémissements se firent plus intenses et son corps se contorsionna plus violemment. Il était devenu difficile pour moi de continuer à la lécher. C'était comme faire du rodéo mais j'étais bien motivée à rester en selle tant que mon invitée n'avait pas eu son orgasme.


Derrière-moi, je sentis la respiration de mon bel inconnu s'accélérer. Il se leva de son fauteuil et, sans un mot, il poussa violemment son pénis turgescent bien au fond de mon vagin.


Je criai de surprise.


A suivre

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