top of page

Confession d'une femme qui aime vraiment (trop) vos petits garçons

  • Hank
  • 8 mars 2017
  • 8 min de lecture

« Plus c’est petit, plus c’est bon » pourrait être mon dicton.

Je suis ce que la société étiquette avec dégoût : une pédophile. Une femme qui aime les enfants, ça paraît relativement normal, mais une femme qui a envie de sucer le petit zizi tout fripé d'un gamin, c’est moins banal. Les viols sur mineurs sont souvent le fait d’hommes. Je voulais certainement sortir du cliché de la femme victime de la phallocratie-toute-puissante et avoir, moi aussi, le droit d’exprimer mes pulsions tordues.

C’est ce que j’ai fait.


Ma vie a été pendant longtemps une lutte de tous les instants entre les pulsions de mon corps et la sagesse de mon âme.

J’ai eu une enfance normale et on peut dire heureuse. Je n’ai pas été déflorée ni par mon père ni par un oncle malveillant. Je n’explique pas mon attirance sexuelle pour ces petits êtres.

J’ai compris que quelque chose ne tournait pas rond chez moi lorsque mon frère, de 5 ans mon cadet, est entré dans sa huitième année. Il a crée en moi un désir sexuel prodigieux que mon jeune corps a eu du mal à contenir. Il était très beau avec sa petite mèche brune, ces grands yeux d’agate toujours émerveillés et sa petite bouche polissonne. A chaque fois que je l’approchais ou que je le prenais dans mes bras, je ressentais un désir extrêmement intense que je ne savais (heureusement) pas encore exprimer physiquement. Ma culotte était à chaque fois détrempée et je pensais naïvement que je m’étais maladroitement uriné dessus. Je savais d’instinct que mon excitation n’était pas saine, que je devais combattre et réprimer cette attirance pour mon frère. Lorsqu’il entra dans sa seizième année, je ne ressentis plus aucun élan physique à son égard. Je me pensais guérie. J’ignorais, à l’époque, qu’il était simplement devenu trop vieux pour me plaire.


Mon ignorance totale de la question sexuelle et mes efforts pour étouffer mes envies perverses me permirent de passer à l’âge adulte sans que mes proches ne se doutent de quoi que ce soit.


C’est à 23 ans que j’ai pris conscience de mon orientation sexuelle peu commune.

J’étais encore vierge. Aucun garçon ni fille de mon âge n’avaient réussi à se faufiler jusqu’à mon entrejambe. Mes copines, qui passaient leur temps à sucer tous les mecs en boîte le samedi soir, ne comprenaient pas mon désintérêt pour la chose. Sans que je m’en rende trop compte, je me suis, peu à peu, isolée d’elles.

Après une scolarité en dents de scie et un BTS système numérique en poche, j’ai décidé en passer le BAFA. Je justifiais cela par une envie de faire une pause professionnelle et de me réorienter dans un domaine plus humain. Avec le recul, je suis persuadée aujourd’hui que mon clito, dans l’ombre, influençait mes choix.

J’ai donc commencé à bosser dans une école primaire où je vaquais à la surveillance de la cantine la semaine et le mercredi, je m’occupais de l’animation du centre aéré. J’étais noyée dans ce flot de petits éphèbes qui m’arrivaient au pubis. Ma sexualité s’épanouissait discrètement dans ce chaos juvénile. A l’école, je faisais bien attention à ne pas trop les tripoter pour ne pas éveiller les soupçons de mes collègues mais quand je rentrais chez moi le soir, je ne pouvais m’empêcher de me caresser la vulve en imaginant qu’un petit garçon me léchait généreusement le con. Ma virginité me faisait enfin sens. Mon corps n’exprimait de l’excitation sexuelle que pour de jeunes garçons. Cette révélation me plongea dans une profonde dépression. J’étais condamnée à rester vierge toute ma vie. Je ne pouvais décemment pas coucher avec un petit homme. Ma morale n’est pas éloignée de la vôtre et je me suis convaincue que vivre une vie d’asexuée, c’était quand même plus raisonnable que de traumatiser un gamin et de passer le restant de ses jours derrière des barreaux. J’étais assez intelligente (si si !) pour comprendre qu’une condamnation pour pédophilie était la pire sentence possible dans la société actuelle. C’est encore plus mal vu que de partir faire le Djihad en Syrie. On m’aurait brisée en prison et je l’aurais certainement bien mérité.

Et puis j’ai fait la connaissance de Tristan alors qu’il avait sournoisement versé le pichet d’eau sur la tête d’un de ses camarades. Il m’a fait perdre la tête.


Ce que mon clitoris veut, mon clitoris a. On a beau combattre de toute son âme les volontés étranges de notre corps, il finit toujours par avoir le dessus.


Mes pulsions ont eu peu à peu raison de mon esprit. Je voulais à tout prix savoir si mes envies particulières faisaient de moi un monstre. Je me suis renseignée à propos des grecs et de la relation ambiguë qu’entretenaient les jeunes adultes avec de jeunes garçons pendant l’Antiquité. J’ai appris que cette pratique était courante dans les couches bourgeoises des cités. Ce genre de couples était composé de l’Éraste (l'initiateur) et un garçon Éromène (l'initié), où l'Éromène était âgé au minimum de 12 ans. Les jeunes adultes éduquaient leurs cadets aux pratiques sexuelles. Le savoir est une rumeur tant qu’il n’a pas pénétré le corps. Les grecs l’avaient bien compris. Les femmes était exclues de ce type de relations, elles étaient reléguées à un rôle de pondeuses pendant que leurs maris s’amusaient avec des prostitués et de jeunes adolescents. Le plaisir a, tout au long de l’histoire de l’humanité, été confisqué par les hommes. Ma déviance devenait politique.


Je suis arrivée à la conclusion que le problème ne venait pas que de moi. La société, en créant un interdit fort, ne laissait aux enfants pubères, qui avaient eu des rapports sexuels avec un adulte, que le rôle de victime. On niait qu’ils pouvaient être sexuellement actifs si on leur apprenait à se servir de leur verge. Avec Tristan, je n’étais plus pédophile, j’étais pédéraste puisque l’objet de mon attirance était tout juste entré dans l’adolescence avec ces 12 ans et demi. Cette idée me rassurait peu car j’étais persuadée que mes contemporains ne saisiraient pas la nuance entre ces deux termes. De toute façon, je tombais sous le coup de la loi française puisque mon amoureux avait moins de quinze ans.


Je rêvais toutes les nuits que j’allais lui apprendre à connaitre son corps et l’initier aux plaisirs sexuels. Il devenait l’objet de tous mes désirs.


Au début, je me tenais loin de lui. Je n’osais l’approcher de peur qu’il ne comprenne pas mes intentions. C’est lui qui est venu vers moi. A la cantine, il s’invitait naturellement à mes côtés et il me racontait son enfance difficile. Ses parents étaient en instance de divorce. Il avait alors pété les plombs me confia-t-il. Il était devenu violent envers ses camarades. Il avait redoublé sa classe de CM2. Il s’était calmé depuis mais il jouait beaucoup de sa réputation de mauvais garçon qu’il s’était construite. Il se faisait respecter et il avait pris goût à ça.

Mes collègues regardaient notre idylle prendre vie d’un regard amusé. Je rétorquai qu’il avait besoin d’attention après la séparation de ses parents. Personne n’y a trouvé à redire.


Notre rapprochement physique a eu lieu un mercredi soir. Il m’attendait à la sortie de l’école. Il me demanda si je pouvais le ramener chez lui, ses parents n’avaient pas pu se libérer pour le ramener à la maison. Il mentait, personne n’était jamais venu le chercher à l’école. Il monta dans ma voiture et avant que je ne démarre, il me prit la main et il me dit simplement : « Je t’aime ».

Cette révélation réveilla en moi toutes ces années de frustration. Mes pulsions se libérèrent d’un coup. Je pressai immédiatement mes lèvres contre les siennes. Surpris par mon élan, il se ressaisit et répondit tendrement à mon baiser. Il essaya maladroitement de sortir sa langue pour la glisser dans ma bouche. Je le guidai amoureusement. Notre baiser dura cinq bonnes minutes. J’avais le corps en feu. Une excitation si puissante qu’elle lui fit un peu peur je pense. Je le raccompagnai chez ses parents en lui précisant bien qu’il ne devait parler de ça à personne. Il acquiesça et il sortit de la voiture.


Je vécu toute la soirée dans l’angoisse que la police toque à ma porte pour m’enfermer pour de bon. Je n’ai pas dormi de la nuit.


Le lendemain, à la cantine, il est venu me voir, comme à son habitude. Il me rassura et il me demanda si ce week-end, il pouvait venir chez moi. J’avais tellement de chance ! Il était aussi entreprenant qu’un adulte de mon âge. Je lui donnai mon adresse. Je ne pouvais pas lui dire non. Ma passion était plus forte que ma raison.Je passai deux jours interminables à avoir peur une nouvelle fois pour ma liberté. Le dimanche après-midi, un bruit sourd résonna à ma porte. Je l’entrouvris craintivement et j’aperçus son grand sourire. Il pénétra dans mon salon et il s’installa sur le canapé. Je m’assis à ses côtés. Le silence s’installa entre nous puis j’entrepris de lui expliquer clairement la situation. Je voulais qu’il comprenne bien les risques de notre relation et les transformations que cela allait opérer chez lui. Il m’écouta attentivement pendant deux heures. Il comprit que notre relation n’était pas légale aux yeux de la législation française mais qu’elle restait légitime à nos yeux à nous. Je lui expliquai qu’il pouvait partir quand il voulait, me dire non, car même si j’étais une adulte, dans ce type de relation, je n’avais pas à lui imposer quoi que ce soit. Il hocha la tête. Il voulait être là et il avait très envie de moi me confia-t-il avec ses propres mots. Je lui appris, cet après midi là, à faire l’amour à une femme.


Il m’embrassa fougueusement et ses petites mains se baladèrent longuement sur mes seins avant de descendre timidement vers mon bas ventre. Je lui saisis la main et je la glissai sous mon jeans. Piqué de curiosité, Il trifouilla malicieusement mon intimité. Il était stupéfait par son aspect humide et chaud. Je lui appris que ce n’était pas de l’urine mais de la cyprine, la mouille en langage courant, que toutes les femmes sécrètent lorsqu’elles sont excitées. Je lui expliquai également ce qu'était le clitoris, palais du plaisir féminin. Je guidai sa main jusqu’à mon bouton rose et lui conseillai de le caresser tout doucement. Je commençai à gémir bruyamment à mesure qu’il prenait de l’assurance. Ses petits yeux, pétillants de désir, étaient fixés sur mon visage. Je n’ai plus honte de dire qu’un gosse de 12 ans réussit, avec ses petits doigts, à me faire jouir d’une puissance que je ne soupçonnais pas jusqu’à présent. « Merci lui susurrai-je à l’oreille, maintenant laisse-moi m’occuper de toi. Tu me fais confiance ? » « Oui »siffla-t-il entre ses dents. Je baissai son pantalon et son slip et je pris en bouche son petit sexe d’enfant. Il poussa, par intermittence, des petits râles de plaisir qui me firent avoir un deuxième orgasme. Il se laissa aller dans ma bouche et j’avalai goulument toute sa sève généreusement sucrée. Il me décrivit avec enthousiasme la vague de plaisir qui venait de parcourir son corps. Nous restâmes, bien une heure, blottis l’un contre l’autre. Il partit retrouver ses parents et il me promit que notre petite expérience sexuelle resterait secrète.


Je n’avais plus peur. J’avais naïvement confiance en lui. Je m’imaginais tout lui apprendre sur la sexualité. Je m’endormis sereine.


Le lendemain, je me rendis à l’école comme à l’accoutumée, et je mis en rang les enfants pour les accompagner à la cantine. Une institutrice m’interpella par mon prénom. Elle était visiblement bouleversée. « Tristan est décédé » dit-elle d’un souffle. Je mis plusieurs minutes à comprendre. Après avoir quitté mon domicile sur son petit vélo, il avait été percuté par une voiture à un croisement. Il était mort sur le coup. Personne ne se doutait qu’il venait de chez moi. J’étais en état de choc. Je pleurai un bon moment. S’était-il suicidé ? Avait-il été trop distrait par notre petite expérience ? Était-ce de ma faute ? Toutes ces questions me donnèrent le tournis et je m’évanouis. A mon réveil à l’hôpital, je démissionnai immédiatement de mon poste à l’école.


Aujourd’hui, j’ai 31 ans et je suis toujours en liberté. Vous vous demandez si je passe mon temps à toucher des enfants…et bien non. Je n’ai plus de vie sexuelle. Je reste prisonnière de mon corps. Ma première expérience -inachevée- ne m’a pas convaincue de continuer dans cette voie fantasmée du guide sexuel pour pré-ado.

Je me demande parfois comment aurait fini cette histoire si mon Tristan n’était pas mort. L’aurais-je traumatisée à vie ? M’aurait-il dénoncée ou m’en aurait-il voulu une fois adulte ?

Je n’en saurai jamais rien. En attendant, je prends des pilules que j’achète sur internet qui annihilent mon appétit sexuel. Ça marche plutôt bien.


Je préfère me tenir à l’écart de vos enfants.

Commentaires


bottom of page