Comment baiser une lesbienne ? 1
- Hank
- 12 déc. 2015
- 3 min de lecture
J’ai réalisé le fantasme de tous les mecs. J’ai baisé une lesbienne.
Attention pas une bi. Non une vraie. La meuf, la seule bite qu’elle a vue, elle avait 15 ans. Il l’a débarrassé de son hymen. C’était utile. Après elle s’est consacrée à sa vraie passion : la chatte. Et 15 ans plus tard, elle réessaye le mâle. Histoire d’être bien sûre. Moi. Probablement son dernier. Je parie que tu l’imagines la coupe courte, les épaules larges avec un brin de moustache au-dessus de la lèvre supérieure. Pauvre con. Elle est tout le contraire. L’incarnation de la féminité. Une beauté subtile et efficace. Grande, svelte, une longue chevelure brune, visage fin et délicat. Tu vois le genre ? Putain, démerde-toi pour faire fonctionner ton imagination, je n’ai pas vraiment le temps de m’attarder sur des détails.
Cette expérience m’a inspiré ce mode d’emploi à l’attention de la gent masculine qui, comme moi, souhaite réaliser l’impossible. Rien que ça.
Episode 1 : Créer les conditions pour rendre le projet réalisable
Commençons par quelques lieux communs.
Trois ingrédients sont nécessaires pour une baise rapide et efficace : de la confiance en soi, de l’alcool et un soupçon de mal-être chez la femelle ciblée.
J’avais réuni ces trois conditions ce soir-là. Virginie qu’elle s’appelle. On était une dizaine autour d’un verre dans un bistrot du 11e arrondissement. On célébrait le temps qui passe et l’absurdité de nos existences. A coté de moi il y a cette Virginie. Je ne la connais pas trop. L’alcool aidant on se parle. D’abord des conneries. Puis vient le moment des confessions. « In Vino Veritas », cet alcoolique de Pline l’Ancien n’avait pas tort. Au bout de la deuxième pinte, elle me confie qu’elle préfère les femmes depuis toujours, qu’elle a eu une expérience durant son adolescence de quelques semaines qui l’a convaincue qu’elle n’était pas faite pour les hommes. Mais voilà, me confie-t-elle, elle vient de rompre avec sa copine avec qui elle a partagé sa vie pendant plusieurs années. Et que ce soir elle ferait bien sa salope.
_ Avec un homme ? risqué-je.
_ Pourquoi pas ? Mais je ne saurais pas quoi faire d’une bite. Je sais plus comment on fait l’amour à un mec. Ouais je crois bien qu’un homme ca m’exciterait ce soir.
C’est à ce moment précis que j’ai su que c’était possible. Une femme désespérée veut toujours s’amuser. J’ai repensé à une anecdote de ma vie passée. Un ancien collègue. Un renoi de film américain, la classe incarnée quoi. Un aimant à nana ce mec. Il avait un trombinoscope de toutes ses conquêtes sur son laptop. C’était mon modèle à l’époque. Il m’avait raconté un jour qu’il était passé à côté de la baise de sa vie.
_ Une lesbienne. Elle était en couple. J’ai bien vu qu’elle voulait mais elle a su résister.
Je sais, tu te dis, c’est un putain de péteux. Pas du tout. Tu l’aurais devant toi que pas une seule seconde tu remettrais en question sa parole. Mon maitre avait foiré ce que j’ai réussi trois ans plus tard. C’est dire si je suis fier.
Bref, elle commence à m’intéresser. Une jolie lesbienne à niquer. Merde, c’est bon pour le moral ça. Le genre de truc que tu racontes à tes petits enfants.
C’est à ce moment-là qu’elle me parle du petit blond qui est à notre table. Un sportif. Il est beau. Bien foutu. Et sympa. Faut pas flancher dans ces moments-là. Se flageller. Si tu manques de confiance en toi, tu passes à coté de toutes les opportunités que t’offre la vie. Faut pas se fixer de limite. Sinon jamais j’aurais osé faire ça. Je t’arrête tout de suite, je ne suis pas ce qu’on appelle un beau gosse. Je me trouve même moche faut dire. Mais ce que je sais, c’est que ça ne compte pas des masses. Y a toujours une dinde pour te trouver du charme, que tu sois chauve ou que tu aies du bide. Voire les deux. Et puis l’alcool ça rend aveugle. Je sais que je peux y arriver malgré ce revers. J’adopte une stratégie risquée. Je lui propose de lui arranger le coup. Attends que je t’explique. Je ne montre pas mon jeu tout de suite. Je suis le confident pour le moment. En plus, je sais qu’il a une copine même si ce n’est pas très clair entre eux. Il n’est pas du genre entreprenant. Assez timide. Toutes les chances que ça foire. Et si ça foire, hop je me place. Désespérée, elle aura plus que moi. Ça passe ou ça casse que je me dis. Et c’est passé crème.
Tu te demandes comment, petit puceau, je te raconte ça dans deux semaines.
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